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L’entreprise Deltrian, basée à Fleurus, fabrique des masques et des purificateurs d’air virucides.

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Le CEO mise pour cela sur l’innovation en proposant une nouvelle gamme de masques virucides et des purificateurs d’air dédiés à l’horeca.

Publié le 02.04.2021

Flitres - Mia Air H14 1 | Deltrian Protective

Table des matières

1.

Une production diminuée

2.

Innovations

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James Amsens

Account Manager

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C’était il y a un an, presque jour pour jour. Le gouvernement wallon, désespéré de ne plus trouver le moindre masque chirurgical sur le marché mondial, appelle les sociétés locales à la rescousse. Deltrian reçoit l’appel cinq sur cinq et se lance dans l’aventure en n’ayant quasi aucune expérience en la matière.

"Nous nous sommes dit qu’avec notre expertise dans la filtration, nous pourrions probablement aider. Et en pleine pénurie mondiale de matière première, nous avions l’avantage de pouvoir compter sur nos propres fournisseurs. Nous avons donc répondu à l’appel d’offres et notre candidature a été retenue."

Timothée De Greift, CEO de Deltrian International

En moins de deux mois, Deltrian Protective Equipement, une filiale du groupe détenue à 49% par la SRIW et la Sogepa, est mise sur pied tandis qu’on fait de la place à Fleurus pour accueillir l’unité de production des masques.

"Les machines ont été fabriquées en Allemagne sur base des modes de production développés en Chine. Pour une fois, ce sont les Européens qui se sont inspirés de ce qu’on fait là-bas pour le produire ici. Le 5 juin, nous avons estampillé notre premier masque chirurgical et nous n’avons plus arrêté depuis."

Timothée De Greift, CEO de Deltrian International

Une production diminuée

La pénurie mondiale, l’obligation du port du masque et la nécessité d’offrir un équipement de qualité au personnel soignant ont aidé Deltrian à développer son activité pour produire jusqu’à 1,5 million de masques par semaine. Mais aujourd’hui, si l’épidémie est loin d’être terminée, les pays asiatiques ont repris leur emprise sur le marché.

"Nous avons diminué la production à 1million de masques par semaine, ajoute le CEO. Nous avons des contrats qui nous assurent une production jusqu’à mi-mai mais après c’est l’inconnu. La seule certitude est qu’en termes de prix, nous ne pourrons pas rivaliser avec le marché asiatique. Même si nos produits sont d’une tout autre qualité, nos masques sont environ 30% plus chers, ce qui n’est pas tenable sur le long terme. Mais nous ne baissons pas les bras pour autant. Au contraire, nous sommes entrés en «mode survie» avec un vrai espoir de trouver de nouveaux débouchés grâce à nos innovations."

Timothée De Greift, CEO de Deltrian International

Innovations

Deltrian Protective Equipement a pour ambition de poursuivre sa lutte contre le coronavirus en proposant des produits de haute technologie qui répondent à un vrai besoin. Ainsi, la société s’est mise à produire des masques virucides qui offrent une protection supplémentaire en empêchant notamment le transfert par les mains et les objets (poche, sacs…) qui entrent en contact avec le masque.

 

 

 

 

 

"Grâce à une technologie de plasma froid, développée par notre partenaire luxembourgeois, NMPG, de l’acide citrique est projeté en infime quantité et sert de barrière au virus qui vient y mourir. L’acide citrique a l’avantage d’être virucide et totalement inoffensif pour la santé et la peau."

Timothée De Greift, CEO de Deltrian International

La société commercialise aussi des masques «citoyens» plus confortables et lavables dont l’efficacité augmente avec le lavage ou encore des supports de masque en silicone médical destinés plus au monde du travail. Enfin, la dernière innovation mise au point par l’entreprise la rapproche encore un peu plus de son core business : un appareil de filtration de l’air qui, en quelques minutes, décontamine une pièce de 125 m2 des particules fines mais également des virus.

"D’autres appareils du genre existent mais le nôtre se branche simplement sur une prise et de par sa taille, il peut très bienêtre placé dans des cantines ou des salles de restaurant. Nous avons d’ailleurs eu une réunion dernièrement avec des acteurs du secteur horeca qui se sont montrés intéressés en vue du déconfinement."

Timothée De Greift, CEO de Deltrian International

À 3.000 euros la colonne de filtration, cela restera un coût important pour les restaurants ou encore les écoles mais Timothée De Grieft y croit.

"On ne pourra jamais se préserver à 100% d’un virus mais notre objectif est de mettre un maximum de barrière entre lui et nous."

Timothée De Greift, CEO de Deltrian International

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